Railenium et ses partenaires Alstom, APSYS, Capgemini, Hitachi, SNCF ont franchi une nouvelle étape importante dans le projet de Train de Fret Autonome. Après une phase de tests intensive, du 24 au 28 janvier entre Longwy et Longuyon, la locomotive parvient désormais à lire et analyser la signalisation latérale grâce à des capteurs et à transmettre l’information en cabine pour une conduite semi-automatisée (accélération et freinage) de notre prototype de Train de Fret Autonome.
Railenium avait en charge le sous-système de cartographie, dans lequel les éléments de l’infrastructure ferroviaire sont référencés : il s’agit, à ce stade, de décrire les profils géométrique et topologique de la voie, les installations physiques (aiguillages) et les équipements en bord de voie (signalisation).
La réussite de ces essais résulte en grande partie de la nouvelle plateforme de simulation qui est opérationnelle depuis octobre 2021 et installée à Saint Denis. En amont des essais réels sur le terrain, elle a en effet permis de lever les problèmes inhérents aux technologies intégrées dans le train, ainsi qu’à leurs interfaces.
La plateforme de simulation, comment ça marche ?
La plateforme est répartie matériellement sur deux pièces : dans la première se trouvent des collaborateurs de notre consortium, qui lancent les tests depuis leurs ordinateurs, et dans la seconde se trouvent les serveurs : une grande armoire qui porte les environnements virtuels et la locomotive virtuelle, et deux plus petites armoires, où sont localisés les systèmes embarqués développés dans le projet.
Railenium et ses partenaires se rapprochent chaque jour un peu plus de leur objectif commun de maîtriser la conduite autonome dès 2023. L’IRT est fier d’apporter sa contribution à ce projet d’avenir qui est d’inventer le transport de demain avec le train autonome.